4 février 2020

À la suite d’une réunion dans laquelle la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) s’est engagée à proposer des ententes avec les municipalités périphériques pour permettre la mise en place de pistes de solution destinées à freiner l’étalement urbain, la Ville de Saint-Jérôme réitère que c’est par la gouvernance du transport collectif sur son territoire qu’elle pourra répondre à ses propres enjeux et du même coup à ceux de la CMM.

Aux prises avec des problèmes de circulation, Saint-Jérôme accueille favorablement l’ouverture de l’organisme à des solutions durables et en phase avec les particularités régionales. Considérant qu’un nombre important de navetteurs entrent quotidiennement dans la capitale régionale des Laurentides pour y travailler, ce qui engendre une pression accrue sur le réseau routier, l’administration jérômienne souhaite offrir une alternative à l’usage de l’automobile en rapatriant la gestion du transport collectif sur son territoire et en visant la gratuité pour les usagers. Cette quête d’autonomie en matière de transport demeure une priorité pour l’administration municipale, car en plus de répondre aux besoins et aux attentes de la population, elle permettra la mise en place de la plaque tournante (hub) multimodale du transport collectif régional au nord.

« En plus de contribuer au financement du transport en commun métropolitain et de travailler rigoureusement à freiner l’étalement urbain, Saint-Jérôme mise sur des projets locaux comme celui du service de navette électrique et gratuit qui permet de désengorger le centre-ville. Pour améliorer l’enjeu de la mobilité, la prochaine étape est la gouvernance du transport en commun local, par Saint-Jérôme. Avec l’ouverture de la CMM, je suis convaincu que l’on sera en mesure de convenir d’une entente d’ici la fin de l’année », mentionne le maire de Saint-Jérôme, Stéphane Maher.

Bien que Saint-Jérôme ne soit pas incluse dans le territoire de la CMM, elle participe déjà au financement du transport en commun de la région métropolitaine, en plus de soutenir sur son propre territoire un développement de densité supérieure aux seuils minimaux de densité imposés aux municipalités de la Rive-Nord.

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